(sms) james & frasco

paupières closes à double tour. téléphone sur l’torse au souffle tellement lent, profond. tandis que tu gis là, avachi sur l’canapé de tout ton long. carcasse aux sillons de béton à l’abandon. un bras sous ton crâne blond.

lampe et télé à peine fermées. repose un grand chien blanc au milieu du salon plongé dans l’obscurité. ce dernier aussi allongé, toujours à tes côtés… esclaffement rocailleux alors que tu recommences à enregistrer, la fatigue t’rendant beaucoup trop sincère et spontané.

one of a kind, aren’t you…

sais pas quoi ajouter. incapable d’lui parler avec pareille facilité. tu tardes à couper, à la recherche de mots non trouvés. y’a finalement que ta respiration et ta barbe sèche grattée…

c’foutu gamin qui t’a vraiment manqué. cette âme qui t’fait vibrer, vers laquelle la tienne est inexplicablement attirée. l'retrouver devient instantanément le meilleur moment de ta journée.

ne ce dissimule pas le fond d'amusement dans cette voix qui lentement, porte ses marques à l'âme. james garant d'octaves. de corps. de sentiments prenants. de déni. de secrets. sans visage, sans promesses. un idéal sans parfum. pourquoi tu t'accroches tant ?

ya. that's what my mom told me... you sound like you're talking between two dreams. fucking sleep already.

nez exhale ces derniers mots alors que l'effort se termine sur la machine. les mains sur les hanches, yeux rivés sur un reflet nouvelle lueur. un soulagement de n'pas être avalé par le néant. par l'ombre de ses peurs. faudra tout ranger. c'est pas cette nuit, que tu parviendras à t'entrainer davantage.

can already tell the kid is fond of his mom, but doesn't dare to say a thing about that... way too personal. leaves on read sometimes before sending another audio.

already?
yeah, i'm tired fuckboy. i've trained hours ago, at a normal time you know... anyway, really nice to hear you all out of breath like that.

those last words both a bit salacious and amused.

dos s'appuie contre les tuiles froides des douches, la main moite serrée autour du téléphone à l'écoute de cet audio. tout innuendo prononcé par l'ainé provoque vague effervescence sur ton derme. pluie chaude en rythmique derrière l'espièglerie.

you know what to do, if you want to hear me pant like that. and there's no such things as a normal time to train. like there's no such things as a normal time to fuck. same thing.

redépose le téléphone sur le muret, yeux qui se ferment en espérant que la conversation ne s'alimente pas dans ce sens qui forcera les flammes à refaire surface.

i disagree, i think there's a standard for everything. and when you stray too far away from it, life is messed up...

pauses. voice's so calm tonight... and quite sensual.

done training uh? i can hear the water running... you're naked already?

my life's already messed up, kid. fucked up beyond repair. but here i am, losing the little bit of decency i had left, everytime i'm talking to you... pausing, taking the longest and deepest breath. arousal charging the air. no, i'm lying on the couch fully clothed. didn't even bother changing when i got home. was just ready to doze off... but now, you know the drill. can't hear the warm water washing the sweat off your body without my pants getting tight... can't do nothing about the blood already pumping in my . it's exausthing, really... another unbearable pause. will you turn your webcam on for me, frasco? will you be a good boy and do as i say? teasing him sensually.