cause i feel like i'm the worst
so i always act like i'm the best

dans son complet : ulrich daan meijer white. la troisième consonance lui a été arrachée, effacée, puis remplacée avant d’être complètement abandonnée. abandonnée, même gribouillé, mais pas oubliée puisqu’elle continue à sévir, toujours personnifiée par ce même homme, celui parfumé d’une odeur insalubre et familière, qui fait toujours se frotter les vibrisses nasales d’ulrich. la dernière est plus relevée, à défaut de déranger son nez, elle gratte son intérieur, d’un inconfort révolu. autrefois, elles marchaient ensemble dans les pas de celui qui effleurait à peine la lumière. seule une a subsisté. la seule qu’on utilise, du moins qu’il souhaite qu’on utilise. celle dont la signature figure sur les papiers d'adoptions

15/04/1998, pays-bas, amsterdam. le sang chaud du quartier rouge de la capitale coule à foison dans ses veines. il n’a jamais eu peur de l’ouvrir : ça lui a attiré pas mal d’ennuis, surtout avec ses camarades les plus virulents. sa nature franche et son esprit libre n'ont jamais plus mais les intimidations n'étaient pas suffisantes à le réduire au silence. les poings non plus, si seulement il n'y était pas déjà habitué.

américain, néerlandais. ses parents sont tous les deux d'origine hollandaise. il a obtenu la citoyenneté américaine non par le biais du jus sanguinis, mais en vertu de la loi sur la protection de l'enfance adoptée.

célibataire, homosexuel refoulé, homme cis, il/lui. incapable de mettre les mots sur sa détresse sentimentale, pourtant, au fond de lui, il sait très bien pourquoi, et comment. les femmes sont belles, il aime les regarder : apprécier le sucré de leurs lèvres et la douceur de leurs long et soyeux cheveux. l’image qu’elles renvoient est attractive, ulrich n’y est pas insensible -- mais il n’y trouve hélas rien de plus que de l’attirance purement et exclusivement physique. essayer, il a déjà fait, il continue de faire, mais nul n'est au besoin de se voiler la face. l’homosexualité est quelque chose qu’il a associé à son père et ses méfaits. un péché qui le guette, le traque, le pourchasse. un péché qui le pousse parfois à s’enfermer avec une âme désireuse d’aider. jamais pour plus d’une nuit. un péché qu'il n'est pas encore prêt à confesser.

pilote automobile. caprice devenue obsession, obsession devenue raison de vivre, et raison de vivre devenue première nécessité. il est connu sous différents sobriquets tel que le joyau d'or de red bull ou encore la pépite néerlandaise de la formule 1, alors qu’on questionne toujours sa légitimité à reprendre le flambeau de l’actuel plus grand détenteur en titres. amour obsessionnel, presque toxique, dangereux, partagé avec sa monoplace à qui il laisserait probablement sa vie, son corps et tout ce qu’il a de plus cher. l'opinion publique demeure partagée, néanmoins, tous convergent unanimement lorsqu'il s'agit de reconnaître son talent.

ulrich n’a pas sa langue dans sa poche. il n’a peur : ni de rien, ni de personne. produit pur des banlieues hollandaises échauffés, plutôt mal famés, et de son géniteur : le blond avait autrefois la mauvaise habitude de faire face au danger avec ses poings. gamin impulsif, au regard rarement expressif, les sourcils toujours rapprochés -- il n’a pas grandement perdu de cette âme même si elle demeure à l'heure plus modeste. sentiment d'infériorité réprimandé, dissimulé, transformé en égo surdimensionné. living life like i'm in a play, in the limelight, i want to stay. les bienfaits d’une vie luxueuse qui ont complètement transformés et diabolisé des maux révolus bien que toujours vivants. cette obsession nocive qu'il entretient avec les résultats et le succès, aussi ancienne que le noyau de la terre, qu’on retrouve notamment dans son acharnement ainsi que sa mentalité de compétiteur. mais aussi cette nécessité et ce besoin vital de vivre au devant des caméras, au premier plan de la scène. la langue tony stark-esque qui fait souvent réagir, qui divise, qui le rend parfois un peu détestable, voir arrogant. l'artisan à l'origine de cette caricaturale œuvre d'art prend les traits d'un enfant, celui qu'il était quand son géniteur a mis la clé sous la porte de l'établissement "figure paternelle". un enfant peureux mais surtout extrêmement soucieux de ce que les gens pensent de lui, de ce qu’ils disent de lui et qui se questionne trop souvent quant à la raison de son existence. ulrich fait preuve de difficultés lorsqu'il s'agit d'accorder sa confiance, en plus d'avoir la sale manie de s'attacher trop vite, de voir le moindre geste de sympathie prendre une place démesurée dans le royaume qui abrite cœur. pour cette raison notamment, il a tendance à succéder les petites et grandes déceptions. il est susceptible sur les bords, également très capricieux, se contrariant pour un rien. néanmoins, une fois sa confiance accordée, il fait preuve d'une grande vulnérabilité (bien qu'il déteste ça) et d'un amour débordant, c'est loin d'être le plus expressif, mais ça n'empêche pas sa famille adoptive d'y être accommodé -- les premiers bras à s'être véritablement ouvert à lui. un humour unique teinte également sa voix, qui retient rarement les éclats de gorge des parois de ses interlocuteurs.

ulrich n’a pas eut la chance de connaître personnellement madame meijer. son époux parlait rarement d'elle, et l'absence d'un quelconque lien avec son côté de la famille l'empêchait habituellement de creuser plus loin que dans son propre trou, pourtant, il était difficile d’oublier qu’elle avait autrefois existé tant l’appartement rappelait constamment sa présence. à commencer par les longues robes florales suspendues dans le placard parental qui gardaient son odeur, aux vieilles photographies encadrées dans le moindre recoins de chaque pièce du domicile. monsieur meijer, lui, fait souvent poste vacant. il travaille dans la réalisation et même si la prétention d'un siège parmi les plus grands noms ne lui revenait pas, son emploi du temps gardait sa régulière indisponibilité. le plus souvent, c'est sous la responsabilité de son grand père qu'il était : un marin profitant de sa retraite dans le quartier d'en face. ulrich n'a jamais entendu le son de sa voix : ils communiquaient grâce au langage des signes. cela dit, même des mains, il ne s'est jamais montré très bavard. le blond l'a toujours tenu en admiration, le vieil homme incarnait tout ce dont il rêvait : la force, le calme et la sagesse. il a rendu l'âme un an après l'engagement des premières poursuites judiciaire à l'encontre de son fils.



director laurens meijer faces allegations of sexual assault involving teens in new report : several men allege director laurens meijer had sex with them when they were underage, according to an investigation published in de telegraaf.

i can't believe you'd think i'd do something like that
you know how much i love my job and the people i work with
i'd never do anything to hurt our family or my career
i'm surprised you'd pay attention to gossip like that

...

ulrich ne se rappelle plus exactement de la date mais il se souvient du jour : c'était un lundi. les injures étaient huile, les regards flamme, et la réaction en chaine. "pédophile" et "violeur", des mots dispensés de réelle signification, puisque très rarement employé par un enfant de quatre ans --  mais la violence avec laquelle ces syllabes frappaient contre ses tympans suffisait à en supposer la consonance. il était tout simplement révolté. même sa professeure, censé calmer le jeu, le regardait d'un air étrange, comme s'il avait commis une atrocité. jamais il ne s'est senti aussi inconfortable dans sa propre appartenance. bientôt, la révolte qui menaçait de vider ses trippes prenait possession de ses poings et arriva ce qui devait arriver. ulrich revoit parfois l'expression grave et mécontente de son paternel : "focus on school and don't listen to this nonsense". bullshit. la puce serait sans doute déjà arrivé à l'oreille si laurens n'excellait pas dans l'art de la manipulation. le fait est que son fils y a cru. il a cru en tous ses mensonges ainsi que toutes ses promesses. il était bien le seul. le passage derrière les barreaux fut pire, bien pire, qu'une surprise. ulrich se sentait trahis. son père, sa dernière figure parentale, lui avait mentit avant de le livrer à la nature. le jeune garçon erra longtemps dans les rues mal famés d'amsterdam, tel cendrillon, ne retrouvant pas chaussure à sa taille, vadrouillant de famille en famille. compliqué quand on était le fils de laurens meijer. son comportement s'aggravait à mesure qu'il grandissait alors que la flamme de la rage s'agrandissait dans ses pupilles. finalement, la cloche sonna le premier mars. le blond se souvient des mots de son assistante sociale "ulrich, you'll be heading to the usa soon" : il n'en croyait pas un mot. forcé il fut d'admettre qu'elle avait finalement raison.

l'emménagement à new york fut pour le moins particulier. il avait quelque chose de réconfortant bien qu'empreint de méfiance. le plus compliqué, c'était la barrière de la langue : ulrich ne parlait que néerlandais. il a aussi eut beaucoup de mal à se faire aux codes de la haute sphère. pourtant, le quartier rouge et la grosse pomme partageaient leurs lots de similitudes, ça n'est pas tant le paysage qui était dépaysant. madame white était aussi douce que bienveillante : tout ce que l'hollandais révulsait. c'est la première présence féminine qu'il accueillait dans sa vie, les difficultés pour communiquer n'ont pas facilité leur rapprochement. quant à monsieur white, le blond ne s'est jamais réellement entendu avec. il lui rappelait trop son père. les efforts se faisaient guerre tant ils étaient rare. non, le plus dépaysant : c'était les autres enfants. ça n'a jamais cliqué. à amsterdam, en tout cas. on lui reprochait souvent sa franchise et son manque de rigueur. ceux des white étaient différents, il s'est vite familiarisé avec. éventuellement, il a même pris gout au luxe. son père vivait aisément mais il était très à cheval sur son argent : ulrich pouvait rarement en profiter. ici, c'était différent : on lui disait rarement non. il a profité de ses bons résultats scolaires pour convaincre ses parents adoptifs de l'inscrire au karting. la formule 1 était un rite familial qu'il partageait avec son grand-père, c'est ici que son caprice a trouvé son origine. un rêve autrefois trop lointain, de par son coût, notamment.

there's nobody better than you
it took me a while till i knew

but you knew from the start it was us, didn't you?
it just took me a while till i knew

aussitôt était elle arrivée, aussitôt était elle repartie. ulrich n'a même pas eut le temps de lui dire je t'aime, ni de l'appeler maman. pourtant, leur relation allait en s'améliorant. l'hollandais s'ouvrait à mesure que son intérêt pour le karting grandissait. ils en parlaient rarement, mais c'est souvent dans ses bras qu'il se réfugiait après une course ratée. c'est la seule avec qui sa vulnérabilité n'était pas douloureuse. sa première course à orlando se déroulait une semaine après ses obsèques. ulrich n'y était pas, c'est pas faute d'avoir travaillé toute l'année avec son ingénieur dessus. l'enfant de douze ans était beaucoup trop jeune pour gérer toute cette pression, le crash fut comme inévitable. le même sentiment de trahison qu'il a ressenti quand son géniteur l'a abandonné s'est fait tumulte dans son estomac. plus jamais il n'a accordé sa confiance aux femmes, et certainement pas à alba qui était présumément censé remplacer celle qu'il aurait du appeler maman. longtemps il s'en est voulut d'avoir laissé partir l'étoile qui l'avait prise sous son aile sans rien lui offrir en retour.

orlando a beau avoir été un désastre, ça n'a pas empêche ulrich de se relever. son ingénieur ne l'a pas ménagé non plus. il était dur mais c'est exactement ce dont le garçon avait besoin. les manques de concentrations étaient trop fréquents, les mauvaises décisions encore plus. si ulrich meijer white voulait un avenir dans la formule 1 : il devait se ressaisir et prendre en maturité, c'est ce que tous les médias s'accordaient à dire. le blond a réfuté la critique, prétendant qu'il manquait simplement d'expérience et qu'on le verrait bientôt sous un meilleur jour. rare sont ceux que la déclaration a convaincu, nombreux furent ceux qui durent admettre leurs tords. à quoi servait la maturité quand on avait l'argent et l'influence ? âgé alors d'à peine quinze ans, l'hollandais profitait déjà de son premier baquet dans l'écurie néerlandaise van amersfoort, retour au source moyennement apprécié. à mesure que son parcours avançait, les critiques se multipliaient. achille en fut le point culminant : jeune talent de l'écurie rivale, il est souvent mis en comparaison avec ulrich, les deux garçons étant les têtes d'affiches du championnat. c'est ici qu'est né la rivalité vieille de presque dix ans. si les liens se sont améliorés avec le temps, l'hollandais se rappelle avoir longtemps méprisé, même détesté le brun. il avait horreur de lâcher des places face à lui, et achille n'était pas du genre clément. les défaites étaient non plus seulement frustrantes mais mortifiante, l'oiseau jouait avec son ego et battait des ailes autours de ses éclats de lumières. le sens des critiques lui parvint quelques semaines après les premières courses. ulrich gardait le talent et l'intelligence, il n'était pas encore trop tard pour réparer de naïves erreurs de jeunesse.

lacy, oh, lacy, it's like you're out to get me
you poison every little thing that i do

lacy, oh, lacy, i just loathe you lately
and i despise my jealous eyes and how hard they fell for you

deux ans plus tard, ulrich continuait à bruler les étapes. à quoi bon s'embarrasser de la formule 2 s'il avait déjà le niveau pour la 1? sa capacité d'adaptation plaisait aux dirigeants de mercedes, activement à la recherche de la prochaine étoile montante du sport pour remplacer leur superstar. l'idée était de payer la petite soeur : williams martini racing, pour qu'elle le signe comme pilote de réserve, avec la promesse verbale d'un baquet l'année d'après. le directeur sportif voulait se donner un peu de temps avant de l'envoyer dans l'arène, surtout compte tenu des grandes attentes avec lesquelles son poste était pourvu. l'erreur n'était pas permise et ulrich, lui, avait encore toutes ses preuves à faire. l'adolescent a rejoint l'écurie anglaise en cours de saison, des étoiles pleins les yeux et des rêves pleins les mains. ses débuts ne comptent pas forcément parmi les meilleurs, il a été victime de beaucoup d'incidents de courses, la voiture n'était pas idéale non plus, mais étonnamment, ce fut suffisant pour convaincre le public. son intelligence et son esprit tactique étaient évident et son talent ne pouvait être remis en cause par des problèmes qui n'engageait que ses mécaniciens. même sans porter le blason de l'écurie star, ulrich a réussi à attirer l'artifice des médias mais également celle des plus fervent passionnés. chacun trouvait son mot à y dire : "this kid is simply fantastic", "he does better than men who have been there for years", "he could be a serious competitor for the title with the right car". les compliments étaient flatteurs bien que dépourvu de réelle utilité, puisqu'ulrich en était déjà conscient, ils n'ont eut pour dessein qu'une alimentation gourmande de son égo. éventuellement, il a arrêté d'écouter son ingénieur, ses conseils, et même parfois ses ordres, tant il avait une confiance aveugle en ses capacités et son raisonnement. la mauvaise atmosphère que cela a engendré ne se ressentait peut être pas à la télé, pour les modestes spectateurs, mais dans le garage si. d'ici la fin de la saison, la relation entre le blond et certains de ses ingénieurs était si mauvaise que certains menaçaient de prendre la porte.

i don't like my mind, i don't like being left alone in a room
with all its opinions about the things that i've done

and then i get sick and throw up and there's another memory that gets stuck
inside the walls of my skull waiting for its turn to talk

le directeur sportif n'avait plus le choix : soit il faisait offre d'une promotion à ulrich, prospect en pleine évolution, en le faisant grimper chez les flèches d'argent, soit il le laissait filer chez un concurrent, williams refusant catégoriquement de le garder. le choix ne lui a pas pris une éternité. la réunion durant laquelle l'hollandais s'est fait réprimander et mis en garde s'en rapprochait déjà un peu plus. il s'est fait très clair : si mésentente il y avait, alors l'adolescent serait suspendu. autant dire que la première (et dernière) fois que c'est arrivé, il ne riait pas autant que son ingénieur. l'homme était différent, bien différent de celui qu'il avait côtoyé l'année passé : ça lui arrivait souvent de retrouver des éclats de son grand-père dans celui ci. l'italien ouvrait rarement la bouche pour rien dire, ses paroles étaient toujours empreintes de sagesse et de réflexion. il a rapidement obtenu le respect de l'hollandais même si ses mauvaises habitudes lui demandèrent plus de temps à corriger. la première saison chez mercedes fut en tout point désastreuse, mais pas d'un point de vu technique. la voiture roulait bien, ulrich ramenait des points à son écurie quasi toutes les semaines, il développait même une relation assez saine et positive, presque familière, avec son ingénieur. le noyaux du problème trouvait à nouveau source dans son égo. comment le gamin pouvait il se contenter d'une cinquième place, derrière son coéquipier qui-plus-est, alors qu'il pilotait pour l'une des meilleures écuries de la décennie ? c'était tout bonnement ridicule. personne n'en a fait mort d'âme, ça n'était que sa deuxième année professionnelle, mais lui si. plus les jours passaient, plus il avait l'impression de voir son image s'effacer dans le milieu du tableau. ses interventions médiatiques plaisaient également moyennement, on l'accusait d'avoir prit la grosse tête et d'être un gamin pourri gâté, chose qui n'était pas foncièrement fausse mais qu'il a terriblement mal vécu. les opiacés l'ont aidés, à court terme, puisque son ingénieur l'a découvert et s'est montré relativement convaincant pour qu'il arrête. c'est surtout les bras de lolita qu'ulrich déplorait quand il avait du mal à relever le bout du menton. il n'avait que seize ans quand ils se sont rencontrés, elle en avait déjà vingt-huit. c'est sûrement la douceur de sa voix et le délicat de ses geste qui le faisait toujours revenir, aussi douloureux l'après coup pouvait être. ou peut-être la ressemblance avec sa défunte maternelle. il y réfléchissait rarement, préférant profiter de la chaleur de ses étreintes. ses interventions se ressemblaient : "you should just quit it if it makes you so sad", "we could be happy together", "you know i'd never leave you alone honey". hélas, il n'a pas eut le temps de réellement y songer. leur "relation" a prit fin dès lors que les journaux s'en sont emparés : c'est elle qui a fuit la première. la plaie est toujours ouverte même si l'amour fait poste vacant, éparpillé au milieu d'une première purge pour ulrich, qui fêtera l'année deux-mille-dix-sept plus proche de sa famille que jamais.

éventuellement, ulrich a reçu l'aide d'un professionnel de la santé. il ne comprenait pas comment une psychologue pouvait résoudre ses problèmes personnels, mais d'après son ingénieur, ça n'était pas négligeable. ils ont parlés de beaucoup de chose mais c'est surtout sa relation avec la défaite et l'échec sur lequel ils ont véritablement travaillés. déjà six ans qu'il était dans le monde de la formule 1 et l'hollandais semblait stagner. la frustration était palpable, surtout que son personnage n'avait pas tant changé même s'il avait légèrement prit en douceur. mercedes avait du mal à se sortir la tête de l'eau, l'ascension du rival red bull était presque devenu un sujet tabou, mais les ingénieurs continuaient à travailler sur la voiture, dans l'espoir qu'elle puisse au moins se battre pour la deuxième place, ulrich étant bloqué à la troisième. mais alors que la nouvelle saison commençait et qu'il ne restait plus qu'une année de contrat entre ulrich et les flèches d'argents, qui ne réussissaient pas à le convaincre de prolonger, une somme XXL de l'écurie qui donne des ailes est arrivé sur la table. son ingénieur l'a suivit jusqu'en autriche où il a signé son nouveau contrat, faisant de lui un pilote de red bull jusqu'en 2026. cette même année, l'hollandais se rappelle avoir eut beaucoup de mal à trouver le sommeil tant les résultats étaient serrés. chaque course avait son importance, la première et la deuxième place n'étant plus monopolisé comme elle l'avait si longtemps été par quelqu'un d'autre. le résultat fut concluant puisque cette même année, ulrich white (et non plus meijer white) gagnait son premier titre de champion du monde de formule 1. il faisait déjà nuit à abou dhabi alors que le néerlandais soulevait son trophée, les yeux débordants de larme et les oreilles qui sifflaient tant les hurlements de son garage étaient fort. il aurait aimé que sa soirée se termine sur cette note positive, mais c'était sans compter l'existence d'un vieux fantôme. ulrich l'a immédiatement reconnu dans la foule qui l'applaudissait : son géniteur, celui qui avait prit seize ans de prison ferme pour attouchements sur mineurs. les échanges furent violent et comme s'il n'en trainait pas déjà suffisamment, un nouveau bad buzz éclata. ulrich meijer white, champion en titre de formule 1, fils du pédophile fraichement libéré : laurens meijer. ulrich a demandé une ordonnance restrictive contre lui, toujours en état d'analyse, mais même sans qu'il soit présent, sa présence continue à l'hanter.