you again (daeshim)

Les mains dans les poches, le froid de cette fin de soirée te pique un peu les joues, mais rien de désagréable. Tu es assez couvert pour trouver le temps appréciable. Il est presque minuit et pourtant, les rues ne sont pas vides. C'est sûrement ce que tu préfères ici, rien ne s'arrête jamais et c'est agréable. Ta soirée entre potes s'est bien passée, t'aimes pas sortir d'habitude mais puisque ta soeur à décider de te laisser seul à l'appart ce soir, tu t'es finalement décidé à aller les rejoindre en ville. Rien de fou, mais tu n'as quand même pas vu le temps passer, et parfois ça fait du bien de faire autre chose que de ruminer seul sur son canapé. Avant de rentrer pour de bon, t'as envie de sucré et ce stand de gaufre te fait si bien de l'oeil que tu t'y arrêtes. Tu regardes la pâte chauffer, c'est pas très intéressant alors tu préfères regarder autour de toi, çe devrait pas être long.
Depuis quelques jours, tu dois avouer que t'es complètement chamboulé. Tu te sens con, manipulable et tu déteste ça. C'est un mélange d'émotions vraiment pas agréable, mais tu t'es promis que plus jamais tu le laissera avoir tant d'emprise sur toi. Perdu dans tes pensées, la vision un peu floue à force de regarder dans le vide, il te faut quelques secondes pour comprendre ce qu'il se passe devant toi. Les yeux plissés, pas sûr de ce que tu vois, mais ton instinct te hurle que quelque chose ne va pas, et tu décide de l'écouter. Tu te rapproche à pas de loup de la ruelle, le cœur battant. On t'as répété mille fois que la ville est parfois dangereuse, mais t'es pas du genre à laisser un pauvre citoyen dans la merde. Tu te retrouves devant une scène surréaliste, un passage à tabac d'une rare violence. Tu sais pas quoi faire, le but étant d'éviter de se prendre un coup de couteau. Rapide coup d'oeil autour de toi, t'attrapes le premier truc que tu vois, une barre de fer et tu te met à hurler comme si t'étais en face d'un ours. C'est sûrement ridicule, t'agites tes bras dans tout les sens mais ça à le mérite de fonctionner. Essoufflé, il te faut quelques autres secondes pour reprendre tes esprits et te rendre compte qu'un homme est au sol. "ça va ?" question idiote, t'aurais aimé voir mieux, tout ce que tu peux faire pour le moment c'est le relever un peu. Bordel, c'est pas comme ça que t'imaginais ta fin de soirée.

la matinée avait pourtant bien débuté. pas différente de ses matins habituels ; il s'était levé, douché, puis avait mangé un petit quelque chose avant de se rencre au travail. aujourd'hui, il laissait le soin de son casino à son bras droit, une personne de confiance qui lui avait prouvé à maintes reprises. il se rendait à sa seconde occupation, celle de modèle érotique, afin d'exposer son corps devant les objectifs et complaire les yeux indiscrets. daeshim aime particulièrement ce travail ; il lui a permis de développer encore plus son assurance et ça lui a certainement enflé la tête au passage. c'est même peut-être ce qui l'a poussé à sortir sans ses gardes du corps habituels. ça lui arrive souvent de le faire et c'est peut-être imprudent vu le nombre de têtes qui lui en veulent probablement. néanmoins, l'homme d'affaires apprécie se retrouver seul, parfois. puis il sait que le chef de sa garde rapprochée ne se trouve jamais bien loin de lui même lorsqu'il demande à se retrouver seul. il entreprend donc de se dénuder pour les lecteurs et les lectrices du magazine dans lequel il apparaît majoritairement et la journée finit par prendre fin, l'envoyant se délier les jambes un peu avant de retourner chez lui. ça fait du bien, un peu d'air frais. les mains dans les poches de son long manteau noir, daeshim avance tranquillement en détaillant les alentours. sur le chemin, il bouscule bien involontairement quelqu'un passant à ses côtés et au lieu de s'excuser, il poursuit son chemin. cela ne semble pas plaire à l'inconnu qui se met à l'invectiver. le criminel ne fait que se retourner pour lui sourire narquoisement avant que son col ne soit empoigné sauvagement. poussé dans la ruelle adjacente, l'autre le frappe une fois au visage. la douleur envahit ses terminaisons nerveuses et il laisse échapper un gémissement. en se redressant, il a à peine le temps de poser son regard sur l'autre homme qu'un autre coup s'abat sur sa personne. pourtant, il ne fait rien pour se défendre et se retrouve rapidement acculé contre le mur et effondré au sol. la raison de son attitude passive se trouve dans cette infime culpabilité qui n'est jamais disparue suite à la perte de son ex. une façon de se punir, probablement. daeshim ne nie pas qu'il mérite bien pire, même s'il fait généralement très attention à ne pas subir pire. quelques coups ne vont pas lui faire de mal. enfin, c'est bien moins pire que de se faire planter un couteau dans le corps, par exemple. le corps maintenant sensible à cause de la douleur prodiguée par les coups, il se demande si ce n'est pas un peu de la violence gratuite face à un simple accrochage dans la rue. des cris interviennent soudainement et la silhouette cesse ses coups. il entend les pas s'éloigner au pas de course et daeshim se redresse en position assise, le dos appuyé contre le mur de briques derrière lui. son visage est en sang et son corps le fait souffrir. pourtant, c'est un demi-rire qui lui échappe. la voix qui lui parvient lui est familière et il lève le regard en sa direction. en plus de lui apparaître floue, la silhouette est plongée dans une demi obscurité. "ça pourrait aller mieux." il a toujours trouvé la question stupide dans ce genre de cas. le homme d'affaires se penche vers le côté pour cracher un peu de son sang au sol. "j'pense que cet enfoiré m'a brisé une côte ou deux." sa main se glisse sur son torse au niveau de ses côtes et gémit sous la douleur fulgurante qui le foudroie. si elle ne sont pas cassées, elles font drôlement mal.

Encore un peu dans l'euphorie de la situation, tu ne prêtes pas vraiment attention à la voix qui s'élève, pour le moment tu essaye juste d'évaluer les blessures de ce type, histoire de savoir si c'est le 911 que tu devrais appeler. Et puis d'un coup ça te frappe, tu connais cette voix. Sérieusement ? La ville n'est pas assez grande pour vous deux on dirait. Tu te retiens de soupirer, pour le moment t'es plus inquiet qu'autre chose. "tu fais chier daeshim." tu le pense de tout ton être. Sans lui laisser choix, tu attrapes son bras pour le caler sur tes épaules, et tu comptes jusqu'à trois avant une petite impulsion pour vous relever. Il est pas lourd, juste bien plus grand que toi et ça ne te facilite pas la tâche, mais heureusement, que ton appartement n'est pas très loin. "respire doucement, ça va te brûler sinon." simple conseil, à lui de le suivre ou non, peu importe. Dans un silence presque lourd, tu fais de ton mieux pour le toucher le moins possible, et c'est seulement quand vous rejoignez la rue principale que tu te rend compte de l'ampleur des dégâts. C'est pas beau à voir, mais tu espères que c'est plus impressionnant qu'autre chose. En général l'arcade saigne beaucoup pour pas grand chose. Sur le chemin qui ne dure que deux ou trois minutes tu ne dis pas un mot, qu'est ce que tu pourrais bien lui dire de toute façon ? Tu va juste le soigner comme il le faut et le renvoyer vite chez lui.
La porte ouverte avec ton pied, tu t'assures que le chat ne soit pas dans les parages, et c'est dans un dernier effort que tu le traine à l'intérieur, jusqu'à la salle de bain. Dieu merci que haera n'est pas là ce soir, tu ne sais pas comment tu aurais pu justifier un truc pareil. "assied toi." Tu te débarrasse de ton manteau en le jetant à la hâte dans le couloir, et cette fois tu soupires vraiment. "il faut vraiment que t'arrête de faire chier le monde, regarde où ça te mène." assis au bord de sa baignoire en l'occurrence. Tu lui tourne le dos, à la recherche de la trousse de secours.

daeshim ricane lorsqu'il entend son prénom. il avait bien raison : cette voix lui était familière. à son tour, il comprend qu'il se trouve en compagnie de nul autre que minjae. au moins, il se sait entre de bonnes mains, puisque ce dernier occupe le statut de pharmacien. "moi aussi, je suis heureux de te voir, minjae." lance-t-il avec une pointe d'ironie dans la voix. il le laisse approche pour passer son bras sur ses épaules et entourer sa taille. une complainte lui échappe bien involontairement, mais à la fin du décompte, il donne aussi une impulsion pour aider à se relever. la différence de taille désavantage le plus jeune, c'est indéniable et l'homme d'affaires prend sur lui face à la douleur provoquée par la poigne de l'autre. "c'est plus facile à dire qu'à faire, en ce moment. t'en fais pas, j'suis pas une fillette, je peux supporter la douleur jusqu'à cet endroit où tu nous mènes." toujours aussi cinglant malgré les blessures. le chemin ne dure pas longtemps et daeshim comprend assez rapidement que le gamin le guide jusqu'à son petit appartement. il aurait tout simplement pu appeler une ambulance, en vérité... alors pourquoi ne le fait-il pas? un demi-sourire étire les lèvres meurtries du criminel et il garde le silence. ils entrent finalement dans le logement et minjae le guide jusqu'à la salle de bain pour le délaisser sur le bord de la baignoire. l'aîné a une main posée sur sa cuisse pour garder un appui et son autre bras enserre son torse. il en profite pour inspirer profondément, les traits déformée par la douleur. c'est que ce type ne l'a pas ménagé. et c'est un rire qui le secoue face aux propos de son hôte. "c'est si amusant, pourtant!" néanmoins, daeshim prend mentalement en note le visage de cet enfoiré pour lui faire payer plus tard. tandis que le pharmacien part à la recherche de ce qui est probablement la trousse de premiers soins, le plus vieux entreprend de se départir de son manteau. probablement foutu à cause de son sang.

 Tu fronces les sourcils; et tu interrompt ta recherche pour le regarder une seconde, à moitié retourné vers lui. Ce type est vraiment spécial. "c'est amusant de se faire péter la gueule ? dans quel monde ?" pas le tien en tout cas. La trousse enfin trouvée, tu l'aides d'abord à retirer son manteau, tu te retiens de lui dire à nouveau de bouger le moins possible, t'as bien compris qu'il en fera qu'à sa tête de toute manière.
Tu viens entre ses jambes, parce que même assis il te surplombe, et puis c'est plus pratique pour lui prodiguer les premiers soins. Tu essayes de ne pas penser à cette proximité, tu te concentre sur ce que t'as à faire. "il t'as pas loupé." son menton entre ton pouce et ton index, tu lui fais tourner la tête, tant pis si il est pas content que tu le touches. Vous êtes chez toi, c'est tes règles et puis t'as pas le temps qu'il discute de ce que tu fais. Le coton imbibé de désinfectant se rapproche de lui, tu prends toutes les précautions du monde, même si tu ne le préviens pas que ça va piquer. C'est un peu le seul moyen de te venger dont tu disposes, évidemment que tu en profites. "arrête de bouger, on y est encore dans deux heures sinon." c'est étrange de voir daeshim chez toi, t'as un peu honte de lui présenter un appart si mal rangé mais tu te voyais mal le laisser dehors. Peut-être qu'encore une fois tu es trop gentil minjae.

"non, de provoquer les gens." évidemment, daeshim est comme n'importe qui, il n'apprécie pas de se faire tabasser. la douleur est réelle pour lui également. néanmoins, ce n'est pas une situation qui lui est inconnue ; elle est simplement beaucoup moins fréquente que par le passé. s'il avait voulu, il aurait pu se défendre, mais à quoi bon? alors qu'il tente de retirer son manteau, minjae le rejoint finalement pour l'aider dans la manoeuvre. certains mouvements sont plus douloureux que d'autres, si bien que l'homme grimace. il laisse le gamin se placer entre ses jambes pour instaurer une proximité plus pratique pour donner ses soins. ses prunelles sombres détaillent son expression, alors que la sienne n'exprime plus rien. enfin, jusqu'à ce que le coton-tige imbibé de désinfectant ne touche l'une de ses plaies. une nouvelle grimace se peint sur ses traits et sans vraiment le vouloir, daeshim s'écarte légèrement. minjae a tôt fait de le ramener à l'ordre, toutefois. "oui, docteur." la moquerie est présente dans son ton, alors qu'un sourire relève un des coins de sa bouche. le silence les enveloppe à nouveau et l'homme d'affaires se contente d'observer attentivement le visage concentré de son cadet. ses sourcils légèrement froncés ; ses yeux magnifiques ; ses pommettes rosies sous l'effort fourni un peu plus tôt et la courbe de ses lèvres. daeshim mentirait s'il disait qu'il n'a pas envie de s'emparer de sa bouche et c'est précisément la réalisation de ce fait qui le perturbe un peu. il en a envie, ce qui est plutôt rare, en temps normal. "mes fringues sont foutues." qu'il lâche de nulle part, pour tenter de détourner ses pensées intrusives. "tu peux être sûr que cet enfoiré va me le payer." l'expression est pourtant bien lasse ; même pas un peu frustré vu la nature de ses mots.

Dans le fond la situation ne t'étonnes pas vraiment. Toi aussi t'as déjà eu envie de le claquer, tu comprends presque que son petit regard arrogant puisse rendre fou quelques personnes. "je suis pas docteur. que tu souffle entre tes dents serrées. C'est comme si il faisait exprès de te rappeler ton échec cuisant, et puis tu te rappelle qu'il n'est même pas au courant de ça. C'est juste toi qui est sûrement un peu trop sur la défensive à ce sujet. Tu désinfecte comme tu peux, tu sens ses pupilles sur toi et ça te stresse un peu. ça aurait pu être n'importe qui d'autre qui te regarde comme ça, ça n'aurait eu aucun effet sur toi mais là... c'est daeshim, et il est spécial. "arrête de me regarder." c'est plus un ordre qu'autre chose. Il faut vraiment qu'il arrête si il veut être soigné correctement. La respiration presque coupée, par peur de faire un faux mouvement, sa réflexion te fait pouffer. "ah merde, c'est vrai que t'as pas assez sur ton compte pour les remplacer. tu lèves les yeux au ciel, et tu reprends, "je suis pas sûr que les miens soient à ta taille." vingt centimètres de différence c'est beaucoup. Tu regardera plus tard dans ton armoire si un vieux pull pourrait lui convenir. "parce que tu comptes te venger ?" pas sûr que ça soit utile, ou qu'il soit en mesure de le faire dans les jours qui viennent.  

daeshim ne réplique pas à la négation du jeune homme. qu'importe ce qu'il en dit, minjae a des compétences de plus que plusieurs personnes en terme de médecine, c'est indéniable. il possède une bien plus grande confiance en lui sur ce sujet qu'en n'importe qui d'autre qui tenterait de se lancer dans ses soins. il y avait néanmoins un peu plus que ça ; l'aîné ressentait un certain besoin. celui de toucher le gamin. rien de sexuel là-dedans, malgré cette envie soudaine de l'embrasser. il doute pouvoir y résister éternellement. pour le moment, il laisse un sourire se dessiner finement sur ses pulpeuses lorsqu'on lui ordonne de cesser de le regarder. sujet qui est écarté d'une simple réplique qui fait pouffer le plus jeune. de voir ses traits plus détendus, ça lui confère une beauté différente. "vu notre différence de taille, en effet, je pense pas que ça m'aille." une vingtaine de centimètres, ce n'est quand même pas rien. sans compte sur la différence de stature. "et pourquoi pas?" se venger, c'est l'une des choses qu'il fait le mieux. et puis, on ne s'en prend pas à lui sans conséquences. un silence s'installe encore entre eux jusqu'à ce que l'aîné fasse glisser ses mains sur les hanches de minjae. rien d'insistant, un peu comme s'il ne faisait que prendre appui dans l'attente qu'il termine de désinfecter les plaies sur son visage.

Tu souris en coin malgré toi, t'as tellement peu l'habitude de le voir si calme, que tu apprécies le moment. Tu prends quand même soin de ne pas te coller à lui, même si c'est évident que c'est pas l'envie qui te manque. Ta langue claque un peu contre ton palais quand le sujet de votre différence de taille reviens sur la table, t'es pas vexé mais t'aurais aimé être aussi grand que lui, "ça me dérangerais pas de te voir en crop top." petit rire retenu, ça serait tellement... étrange. Mais bizarrement tu l'imagine très bien dans un t-shirt trop petit. T'as presque fini, et tu prend le risque de passer le bout de tes doigts dans les mèches de ses cheveux, juste assez pour dégager ton front et t'occuper du dernier endroit sale. Tu fais attention, comme si tu touchais une poupée de porcelaine, parce que tu sais pas comment ce geste, aussi anodin puisse t-il être, va être accueilli. "je sais pas je pense pas que... que ça soit une solution." tu sais très bien que tes mots n'auront aucun poids dans sa décision. "tu crois pas que la vie se chargera de lui plutôt ?" tu le regardes dans les yeux juste une seconde, c'est une vraie question que tu lui pose. Tu crois au destin, et que le négatif attire le négatif au centuple. Et puis tu sens ses mains glisser contre toi, c'est la première fois et tout ton corps se crispe un peu. Pas d'inconfort, mais de surprise. Daeshim t'as bien fait comprendre que tu ne pourrais rien lui apporte, alors tu ne comprends pas trop ce soudain changement de situation, mais pour autant tu l'apprécies. Tu sens ton coeur rater un battement, et la panique s'installer et pourtant, tu laisses ses mains là où elles sont, persuadés que ça ne se reproduira plus jamais. "hm... il faut juste que je pose les sutures adhésives et puis que je -- enfin que je vérifie tes côtes."

"j'ai toujours fonctionné ainsi." pour daeshim, c'est ainsi que ça doit se passer. il n'y a pas d'autres solutions possibles. se frotter à lui, c'est se frotter au mauvais poisson. il a du pouvoir et n'hésite jamais à s'en servir à son avantage. sinon à quoi ça sert d'en posséder? il préfère s'assurer qu'il regrettera plutôt que de laisser le bénéfice du doute que la vie s'en chargera. "c'est plus rapide si je m'en charge." le sourire espiègle de retour et l'arrogance qui transparaît pas chaque pore de sa peau. les mains toujours sur les hanches du jeune homme, il le laisse écarter les mèches qui sont collées à son front. il sent bien la crispation de son corps sous ses doigts, mais ne réagit pas. il le laisse s'occuper des derniers vestiges sur son élégant visage et sourire de plus belle lorsqu'il bégaye. "d'accord." ses mains quittent lesdites hanches pour empoigner les rebords de son haut à col roulé et d'un geste, malgré la douleur, il le retire. un gémissement lui échappe bien contre son gré et la grimace sur son visage s'accompagne d'une main au niveau de ses côtes douloureuses. aucunement gêné de se retrouver torse nu devant minjae, il jette son chandail au fond du bain. de toute façon, celui-ci se retrouvera aux poubelles et aussi bien salir de son sang un endroit qui se nettoie aisément.il souffle avant que l'une de ses mains ne retrouve son chemin sur la hanche du cadet. une fois que ce dernier a apposé les sutures adhésives aux endroits appropriés, daeshim pose son front contre son épaule, dans l'espoir de reprendre un peu contenance. son autre main glisse sur la taille du gamin et il reste ainsi un moment.