1m80 + 69kg  + Lovecraft & Allan Poe  + Logic Spirit  + Blood type A -  + Chaos Theory  + Love cats  + Dogs lover  + smoke  + sweet and spicy  + Insomniac  + ice and silence in the night  + broken soul  + liar  + coffee and more cigarette  + a glass of whisky  +  more smoking + no drugs  + paternal instinct ++ + Catharsis + cynicism + green eyes + smooth criminal + fuckin’ rocker boy + guilty murder  + intense bookworm

   · the rising sun ; Un môme sans histoire de Brooklyn, un simple gamin parmis tant d’autres. Dès son plus jeune âge, dès qu’il a sut lire, le nez plongé dans les bouquins tandis que d’autres jouent au basket ou aux petites frappes dans le quartier. Toi, ça n’a jamais été ton truc, t’es pas un rebelle, ni un sportif, simplement toi, un p’tit intello, parfois victime, souvent invisible aux yeux des autres. Mais au fond, tu le vis bien. Tu mènes ta petite existence paisible, un long fleuve tranquille, c’est ce que à quoi tu aspires, tout simplement. Peut être une copine, puis une épouse, mais ça, tu ne l’envisages pas avant l’université, par simple logique. Une logique implacable, celle de cette société. En attendant, tu fais profil bas, tu restes muets, la plupart du temps. Ainsi les années passent
   · who's ready for tomorrow ; Puis un jour, t’a oublié quand, y a cette fille qui débarque dans ta vie. Telle une comète qui vient te frapper en plein visage. Une étoile, un soleil, une galaxie, tu n’as jamais vu quelqu’un d’aussi étincelant. Et cette fille, elle a des vues sur toi. Scénario improbable, tu te croirais presque en train de tourner une série B. Pourtant c’est la réalité. Et elle, elle te fait découvrir l’inconnu, l'inaccessible pour le simple petit comptable sans histoire que tu étais. Elle te fait découvrir le monde, au-delà de ta petite bulle. Avec le recul, c’était brutal, trop brutal et toi, tu n’as rien vu venir. Normal, puisqu’elle t’avait ensorcelé en un regard. Elle a bousculé toute ton existence tranquille, brisé le règne du silence qui pesait sur ton petit monde, c’était de toute beauté, certes. Mais aussi sombre, terrifiant. Car ce n’était que le début. Car un jour, ils sont venus frapper à ta porte. Car un jour, tu as goûté à ton propre sang.
   · dance with the devil ; The God Father à jamais graver en toi. Les cavaliers de ton apocalypse, les diables auxquels tu as jeté ton âme en pâture, sans la moindre retenue, dans l’espoir de la préserver elle. Elle qui était une de leur fille, une de leur possession, malgré sa fugue. Elle leur appartenait et ils te l’ont bien fait comprendre. Pourtant tu t’acharnes, un éclat de bravoure unique dans une existence lâche, tu rachètes sa vie, sa liberté en échange de la tienne.  Enchaîner à leurs trafics, tu possèdes des compétences souhaitables dans ce milieu, des compétences sans cesse exploitées. Car entre tes doigts passent des sommes incalculables pour les premiers imbéciles venu des fins fonds du caniveau, des sommes suffisante à faire tourner la tête des profanes. Comptable, un métier que tu disais sans grand avenir, paisible, idéal pour toi, une vocation par défaut qui allait devenir ta croix, ce qui signerait ton éternel damnation. Ainsi, elle put devenir tienne, mais à quel prix ? Tu venais de pactiser avec le diable pour ses beaux yeux, et pourtant, tu effleures le bonheur du bout des doigts.
   · the point of no return ; Les mains tâcher de sang, pour la première fois. Clébard docile, tu obéis aux ordres, même le jour où une des têtes de l’hydre te tend une arme, clame un nom, ordonne son exécution. Tu n’es qu’un comptable, jusqu’à présent, tu n’as jamais envisagé franchir ce cap un jour, jamais tu n’as voulu ôter la moindre vie à qui que ce soit, qu’importe la colère ou la frustration qui a déjà auparavant empoisonné ton palpitant. Au fond, tu faisais l’aveugle, tu refusais de contempler toute la démence de l’homme, alors que le monde sombrait peu à peu, guidé par les deux premières purges. Mais tu ne désires pas non plus te rebeller, car il n’y a pas que ta vie qui est dans la balance, mais la sienne aussi, vos rêves d’avenirs. Alors tu t’exécutes, sans un mot, tel une carcasse vide de toute conscience, de toute volonté, seule demeure celle du donneur d’ordre. L’espace d’un instant, d’une nuit, il incarne le divin. Culpabilité ignorer, passer sous silence. Peu à peu, au fil du temps, psyché hanté par ce geste, ce sang qui imprègne tes mains. Un nom, oublié mais un visage à jamais gravé dans les limbes de ton esprit. Tu as franchi le point de non-retour, mutilant jusqu’aux tréfonds de ton âme. L’espoir s'effrite, peu à peu, ne laissant place qu’à l’obscurité. Le bonheur semble t’échapper, pas à pas.
   · on my way to hell ; La Quatrième Purge signe ta descente en Enfers. Cette nuit-là, une nuit d’horreur, tandis que tu achevais les comptes des bénéfices annuel de l’organisation, une bande de gaillards masqués entrèrent par effraction dans ton appartement, votre appartement. Tu ne retrouveras son corps qu’à l’aube, le lendemain, atrocement mutilé. Le voisinage conclut à un simple cambriolage, mais à tes yeux, cette scène macabre était bien plus qu’un incident durant cette symphonie barbare qu’est la Purge. Mais le cœur ébranlé, l’esprit écorché, la conscience embrumée par cette découverte horrifiante empêchèrent toute logique de se faufiler dans les abîmes de ta cervelle, celle-ci sombra un instant dans la démence, la folie. Ton sauveur fut un des sinistres exécuteurs de l’organisation, il t’empêcha de t’ôter la vie, car tu étais un pion utile, précieux. Tu pouvais bien t’enfoncer dans les ténèbres, t’égarer dans le vice, si cela te soulageait, temps que tu continuais à faire ton boulot, à payer le prix de sa vie auprès du parrain. La mort était inenvisageable, pas avant qu’ils t’aient usés jusqu’à la moelle, jusqu’à l’agonie, et même au-delà. Il déciderait, lui et seulement lui, de l’heure de ta mort.
   · into the unknown ; La délicate amertume du chagrin qui s’entremêle au lourd fardeau de la culpabilité, le néant qui appelle le néant, condamnation à la destruction de l’être. Ta psyché s’égare dans les méandres d’une agonie macabre. Le quotidien se teint de nuance d’ébène et de grisaille, ton cœur se meurt pour laisser place au vide. Murmure d’un démon cruel qui murmure mort et silence au creux de tes tympans. Et le monde n’est plus qu’une fanfare assourdissante, cacophonie abyssale qui te plonge dans le désespoir. Tu goûtes aux saveurs d’une dépression qui te guette depuis trop longtemps, esprit épuisé, brisé par les vestiges d’une existence passée, à ses côtés. Son visage qui hante chacune de tes pensées que tu noies dans un verre de whisky, que tu étouffes d’une ou deux cigarettes. Tu t’enfonces toujours plus loin dans le mutisme, le silence, tandis qu’autour de toi, le monde continue de tourner, leurs rires gras deviennent un récital infâme pour ton être qui hurle tout son tourment. L’amour est un poison qui mutile chaque parcelle de ton identité, chaque fragment de ton âme et te condamne à l’éternel damnation. Tout est né poussière et tout redeviendra poussière.
   · will never fade away ; C’est à l’aube de la sixième purge qu’elle t’approche, elle qui veillait, silencieuse jusqu’à présent. La grande dame de l’organisation, celle que tu connais comme la Mama, la seule qui semble comprendre le chagrin qui t’habite, qui écoute prudemment tes tourments, au cœur des nuits obscures. Et aussi les sacrifices que tu as fait pour celle que tu aimes, que tu aimais de tout ton être, toute ton âme, au point de l’offrir en pâture aux bêtes ignobles qui se pavanent, tels des rois, dans les rues de New-York. Si les ténèbres hantent les abîmes de ta conscience, c’est de ton propre fait, ce fut ta décision, mais une décision prise avec amour, bien que dysfonctionnel. Un acte de bravoure, peut-être même le seul dont tu as fait preuve jusqu’à aujourd’hui. La mama, elle le comprend, elle le comprend mieux que quiconque, et depuis, elle veille sur toi. Et toi, en contrepartie, tu lui as juré fidélité. Car elle t’a fait une promesse, celle de la vengeance, elle t’a promis leur fin et toi, tu y crois dur comme fer. Un jour, ils tomberont tous, tu es même prêt à tomber avec eux, si cela les condamne à des tourments pires que la mort.
   · otherside ; Tu as de la famille. Pas bien grande puisque papa est mort il y a quelques années, sous le poids de ses jeunes années passées à travailler comme un forcené. Maman, elle se repose, paisiblement, dans les alentours de la grosse pomme. Une retraite bien méritée. Le reste, tu les as oubliés. Mais tu te souviens d’un frère de douze ans ton cadet. Cela fait une éternité que tu n’as plus de contact avec, depuis une vulgaire dispute, dont tu as oublié les tenants et aboutissant. Au fond, la famille, tu les as aimé, mais aujourd’hui, ils ne sont qu’un murmure du passé. Et le passé, en vérité, tu n’aimes pas trop ça, tu préfères le laisser là où il est. Bien qu’un autre fantôme demeure, la belle ironie du sort. Un ancien tortionnaire, devenu, avec le temps et un coup de pouce du destin, un ami. Ou plutôt une connaissance à tes yeux, car tu as du mal à t’accrocher, une atroce vérité aujourd’hui. Tu gardes tes distances, mais lui, il essaye sans cesse de les franchir, depuis que tu as sauvé l’affaire de sa famille, il y a une dizaine d’années. Mais tu n’as plus ta place là-bas, dans ce monde gorgé de lumière. Pourtant désireux de retrouver la douceur de l’astre solaire, désireux d’embrasser une nouvelle fois tes vieux rêves. Avant elle, avant tout le reste. Mais il reste tant à faire, au coeur de la nuit, parmi les ombres. Un jour, peut-être, tu seras enfin libre. Un espoir qui demeure.
   · black dog ; Tu es hanté par tes démons, à chaque instant. Que tu sois conscient, ou endormi. Les souvenirs tambourinent dans les abîmes de ton crâne, s’entremêlent dans une farce macabre qui se répète au quotidien. L’esprit meurtri, possédé par l’enfer qui t’habite. Les traits se figent, léthargie qui s’installe sous ta carne, impassible en toute circonstance. C’est le masque qui a fusionné avec le reste de ton être, tu es comme désincarné, incapable du moindre effroi, du moindre frisson face à l’horreur, la violence, le sang. Mais tu n’en demeures pas moins débordant de douceur et de tendresse, profondément empathique. La douleur, elle demeure, mais ton visage reste identique, comme figé dans un blizzard éternel. Les sourires sont forcés, menteur, le chaos t’habite, ton crâne vibre. Tu rêves de vengeance, le sang bouillonne, mais le corps reste de glace. Le docile clébard ronge avec prudence sa laisse, peu à peu, pas à pas. Tu conserves avec toi une copie de tous les comptes de l’organisation qui passent entre tes mains. Chaque information que tu possèdes, sont consignés et copiés dans un dossier numérisé dont tu ne te sépares jamais. Un double jeu, un jeu dangereux, entre ombre et lumière, tu te tiens aux portes d’une frontière fragile, entre deux mondes, entre la vie et la mort. Le chien attend sa libération, des mains sanglantes de son maître ou de la récompense dût au fruit de ses efforts.
   · let you down ; Longtemps inconnu aux affres de l’amour, d’un palpitant bouillonnant, regorgeant d’un nombre incalculable et indéchiffrable de sensation. Désormais découvert, désormais en manque de ce doux brasier, de ce délicat incendie. Malgré les ombres qui voilent sans cesse ton regard, tu n'échappes plus aux étincelles d’un désir subtil, aux flammes d’une passion fougueuse , aux chants d’un cœur en proie au délicieux nectar de la volupté, bien que tu ne sois plus que spectateur. Dans les limbes d’un palpitant agonisant, s'entremêlent les désirs d’un oubli glacial et d’un espoir chaleureux. Un dernier instant de bonheur brute, avant la chute. Un unique désir égoïste, un dernier crépuscule avant une nuit éternelle.