álvaro, javier, gómez, jr. -- álvaro a toujours vécu dans l'ombre de son aîné. s’ils se ressemblent, on fait toutefois rarement l’amalgame entre les deux. légalement, la différence est marquée par deux syllabes qui n'ont jamais réussi à complétement le dissocier de ses travers.

01/11/1994, madrid -- il a poussé ses premiers cris sous le dernier croissant lunaire de la nuit d'halloween. la capitale madrilène n'aura su accueillir son scorpion que pour le compte de trois misérables et pauvres années, mais elle trouve encore sa trace et son essence dans le fourche de sa langue.

américain, espagnol -- ses parents sont tous les deux d'origine espagnole. il a obtenu la citoyenneté américaine non par le biais du jus sanguinis, mais ultérieurement, après avoir vécu un peu plus d'une décennie sur le continent.

célibataire, bisexuel, homme cis, il/lui -- l’envie lui manque, et le temps encore plus. álvaro n'avouera jamais avoir peur, mais l'idée de tomber amoureux et de trouver le grand amour sont deux concepts qui l'ont toujours plus ou moins repoussé. cœur de pierre, il garde pourtant un émerveillement naïf du foyer familial au fond de lui. c’est sans doute pour ça qu’il ne s’y est pas encore totalement résigné. s'il a un penchant beaucoup plus prononcé pour les courbes féminines, ça ne l'a toutefois jamais empêché d'aller voir de l'autre côté.

propriétaire de la galerie maravillas -- héritage maternel sur deux étages qui lui sert surtout de couverture, álvaro a toujours vu le gigantesque bâtiment comme un véritable cadeau empoisonné. il y passe assez souvent pour ne pas éveiller les soupçons mais c’est plus souvent son assistante qui veille à son bon fonctionnement, elle qui a toujours eu la patte bien plus artistique que lui.

hydre, godfathers -- uc.

álvaro jr. voit le jour dans l'éclat ensoleillé de madrid, une lumière qui semble danser sur les traits allègre de son doux visage dès sa naissance. proche de sa mère, lié encore plus étroitement à son père, et malgré quelques écueils avec sa sœur, il s'efforce de faire vivre le lien avec elle. d'une curiosité exubérante, vivant au rythme de son palpitant débordant, il affectionne particulièrement le ballon rond et passe ses journées à courir naïvement sous le soleil espagnol et dans ses flaques d'eau limpides.

à l'âge tendre de trois ans, sa famille décide de prendre le cap vers new york, une métamorphose qui chamboulera la quiétude de sa vie. le déménagement, malgré les espoirs et les efforts de ses parents, devient un défi majeur pour le petit garçon. la barrière de la langue se dresse comme un mur infranchissable, plongeant l'enfant dans un mutisme qui perdurera jusqu'à ses cinq ans. la langue anglaise, qu'il refuse catégoriquement, devient une énigme que même sa vivacité ne peut résoudre.

dans cette nouvelle vie, ses parents cèdent à ses caprices, espérant apaiser les tourments de leur fils. et álvaro jr. en profite, devenant une personnalité capricieuse et privilégiée que sa sœur, déjà distante, regarde avec un mépris grandissant pendant que son père, complétement dévoué à son métier, se trouvait souvent absorbé par ses responsabilités, luttant pour établir une connexion avec son fils.

grandissant dans la solitude, le scorpion chercha désespérément à se définir. des tendances rebelles émergèrent, le poussant à défier l'autorité parentale, mais pas que, et le guidant vers des fréquentations peu recommandables. malgré cela, álvaro sr., plutôt souple dans son approche éducative, préféra attribuer ces comportements à une simple crise adolescente plutôt que d'engager sa possible culpabilité.

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est-ce que ton personnage a déjà été interpellé par la police ? et si oui, pour quelles fautes ?
> son casier est aussi propre et blanc que les draps de la vierge marie. pourtant, álvaro est loin de suivre à la lettre l'image parfaite qu'on s'efforce de lui coller. mais puisque son père occupait autrefois la tête du service de brooklyn, ses collègues ont toujours été un peu plus souples avec lui, résumant ses interpellations à de simples et légers rappels à l’ordre. il a longtemps, et bénéficie d'ailleurs toujours du népotisme, d'autant plus depuis qu'il est devenu le fils de l'actuel comissaire, bien qu’álvaro n’ait jamais été un adolescent, ni un homme à problème. il est beaucoup plus préventif et avenant que lorsqu’il en avait seulement dix-sept, et s'il a les mains dans des affaires beaucoup plus délicates aujourd'hui, jamais le brun n'a touché de près ou de loin à un quelconque établissement disciplinaire.

est-ce que ton personnage a des tatouages, des cicatrices, des habitudes ou des tics qui permettraient de le différencier des autres ?
> il possède un large éventail de cicatrices aux formes variées et diverses réparties sur l'ensemble de son corps, mais une seule demeure apparente : celle qui traverse horizontalement sa jugulaire. soumise aux nombreuses rumeurs toutes plus absurdes les unes que les autres, elle est apparue courant juin de l’année vingt-et-un, un mois après qu’il ait hérité du poste vacant au sein de l’hydre. álvaro est un homme qui prend soin de lui, ou du moins qui essaie. il n’a qu’un seul et unique tatouage, derrière le creux de son oreille gauche : y est inscrit à l’encre noire "tgf" en majuscule, symbole d'appartenance et de loyauté souvent dissimulé derrière une épaisse masse de cheveux.

depuis combien de temps ton personnage habite t-il new york ? que représente cette ville à ses yeux ?
> depuis environ vingt-cinq ans. ce sont ses parents qui ont décidé de mettre le cap sur les routes goudronnées d'amérique, un beau mois ensoleillé de mai. new-york est tout ce qu’álvaro connait et a toujours connu. le changement de climat et la barrière de la langue lui ont donné un peu de fil à retordre au début, mais il s’y est éventuellement (et très gracieusement) fait. il considère aujourd'hui la grosse pomme comme sa première maison et ne la quitterait pour rien au monde, même s'il regrette parfois les bords côtiers de sa patrie mère.

est-ce que ton personnage est pour ou contre ? qu'en pense t-il ?
> álvaro n’a pas d’avis tranché sur la question. publiquement, il ira toujours dans le sens de son paternel (qui se trouve également être celui du parrain) sans pour autant être aussi catégorique qu'eux. il n'y a jamais directement participé et ne compte pas changer la donne de sitôt.